D’aussi loin que je me souvienne, j’ai été élevé dans l’amour des animaux. Depuis tout petit, l’appartement dans lequel j’ai grandi fut occupé par des chats, principalement, des chiens, des oiseaux, des poissons. C’était un peu l’arche de Noé des animaux abandonnés que l’on recueillait et auxquels on apportait tout l’amour dont on était capable. Ils nous le rendaient sans limites. Toujours. Le respect de toutes formes de vies était tellement important qu’ils étaient traités comme des enfants par ma mère. Ce qui fait qu’encore aujourd’hui, il m’est tout naturel de les considérer comme des frères. Malheureusement, en grandissant, je me suis aperçu qu’ailleurs cela ne fonctionnait pas selon les mêmes règles. Je crois que mon rapport avec la cruauté du monde passe par le dégout que je ressent face aux comportements des hommes envers les animaux. Je crois aussi que l’histoire de l’humanité, avec tout ce qu’elle peut comporter de guerres et d’atrocités des hommes envers d’autres hommes, s’explique et se comprends au regard de la façon dont on traite les animaux. Depuis peu, on semble découvrir ce que notre civilisation nous a jusque la caché : la sordide réalité des abattoirs, les aberrations des élevages intensifs. Certaines voix s’élèvent enfin au grand jour pour dénoncer le Spécisme. Des communautés se constituent et se développent, des esprits s’éclaircissent. On lève le voile sur une vérité qu’on nous cachait, mais qu’on n’a aussi jamais véritablement voulu voir. Cet éveil des esprit me réjouit, mais dans le même temps ces technologies de circulation des images permettent de se rendre compte de l’insoutenable. J’ai souvent le vertige à la pensée de tous les domaines où il faudrait agir. La souffrance est partout. Je serai éternellement reconnaissant envers ma Maman de m’avoir communiqué cet amour des animaux. Cela m’a rendu meilleur. Même si je soutiens certaines associations, mon action demeure minime dans les faits. C’est la raison pour laquelle cette part si importante de moi devait se retrouver sur ce site. J’y communiquerai sur différentes actions, différents combats qu’il reste à mener et tacherai de relayer, modestement et à ma manière, des informations utiles, car c’est par cette circulation d’informations que les consciences continueront de s’éveiller.

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