Blade Runner est un de mes films cultes. Pour ce qui me concerne, ce n'est que pour des raisons subjectives. D'abord parce qu'il ne regroupe que des gens que j'aime : Harrisson Ford, Rutger Hauer, pour lequel j'entretiens une espèce de fascination, Darryl Hannah, qui reste un prototype de fantasme féminin à mes yeux, Ridley Scott à la réalisation, Philip K Dick au scénario, puisqu'il s'agit de la première adaptation d'un de ses romans, et surtout, surtout, Vangelis, envers lequel j'ai une dévotion qui touche quasiment au mystique, à la musique. En résumé, si l'on combine l'ensemble de ces éléments avec l'aura surnaturelle qui entoure l'histoire même du film, tous les éléments sont là pour faire de Blade Runner un film hors normes, hors du commun, exceptionnel. Je dois avouer que lorsque j'ai appris que l'idée folle d'en proposer une suite quelques 30 ans après avait germé, et qu'elle s’apprêtait à se tourner, j'ai eu tout d'abord beaucoup de mal à y croire. La surprise passée, toutes les craintes liés au enjeux commerciaux des suites se firent jour. Ce projet m'a fait très peur : d'abord Ridley Scott ne le réaliserait pas, bien qu'il suive le projet en tant que producteur, et ensuite aucun autre acteur majeur de l'opus original ne serait de la partie. Ryan Gossling assurait le nécessaire rajeunissement du casting. Seul Harrisson Ford se portait caution en reprenant son rôle emblématique de Deckard. Avec une sortie française ce 4 Octobre 2017, j'ai décidé de ne pas le boycotter, la curiosité étant trop forte. C'est donc avec une certaine appréhension et la peur d'être déçu que je suis allé voir ce film. Force est de constater, à l'issue, que Denis Villeneuve a fait un travail considérable : son film, d'une intelligence rare, est un exemple de suite réussie. Respectueuse de l'original, elle vient intelligemment compléter son propos et actualiser sa réflexion. Blade Runner 2049 forme avec son illustre modèle un diptyque original dans l'histoire du cinéma, à 35 ans d'intervalle.
Comme d'habitude, ce qui suit est réserve à ceux qui ont vu le film, car il est pratiquement impossible de parler de cet opus sans en dévoiler les éléments d'intrigues principales.
I. Blade Runner
Parler de Blade Runner 2049, c'est obligatoirement évoquer Le Blade Runner de Ridley Scott, avec lequel le film de Denis Villeneuve entretient des rapports plus qu'étroits. Bien plus qu'une simple suite en effet, et comme on aurait pu le redouter de prime abord, ce dernier s'inscrit dans une continuité autant formelle, d'un point de vue esthétique, qu'idéologique, par les questionnements qu'il se réapproprie en les actualisant et les modernisant au passage.
Si Blade Runner est considéré comme un film culte, c'est d'abord pour moi pour des raisons purement et strictement subjectives. En effet, le film a ceci de particulier qu'il réussit l'exploit unique de ne rassembler que des artistes que j'aime et que j'admire. C'est d'abord un casting de rêve : Harrison Ford, à l'époque de sa splendeur tout droit sorti des Indiana Jones ou des Star Wars, Rutger Hauer, dont le charisme et la carrière américaine démarre véritablement avec ce film, Darryl Hannah, à l'aulne de son sex appeal, Ridley Scott, dans sa période bénite entre Alien et Legends et Philip K. Dick au scénario, puisqu'il s'agit là véritablement de la première adaptation de l'un de ses romans. Le film contribuera également à sa gloire. Mais surtout, le film vaut par la partition musicale dans lequel il est baigné. Ceux qui me connaissent le savent, pour moi Vangelis est et restera l'un des plus grands musiciens de toute l'Histoire, et je lui voue depuis mes tendres années un véritable culte qui touche au mystique autant qu'au sacré. Toutes ses contributions au 7ème Art sont à ce point exceptionnelles que le film correspondant est devenu indissociable de sa partition. Blade Runner est emblématique, et la bande son contribue à elle seule a 50% du plaisir artistique que procure l’œuvre filmique.
L'histoire se déroule en 2019 dans un Los Angeles aux accents post-apocalyptique. Rick Deckard- Harrisson Ford, ancien policier, est un Blade Runner, en charge de traquer et d'éliminer les Réplicants, des androïdes dont l'humanité se sert pour accomplir les basses charges et qui se rebellent. Ils sont menés par le charismatique Roy Batty- Rutger Hauer. Lors de sa mission, il rencontrera la belle Rachel-Sean Young, replissante à laquelle on a implanté des souvenirs émotionnels, qui le plongera dans le trouble.
Si la quête de Deckard semble parfois s'éterniser, c'est pour mieux attirer le spectateur à prendre part à l'évolution du personnage. En effet, si Deckard est présenté dès le début comme un docile exécutant, le trouble qu'il ressent en présence de Rachel sera propice à remettre en cause ce qu'il croyait être ses certitudes. A ce jeu des apparences qui se révèlent trompeuses, Rutger, le chef des Répliquants rebellés, n'est pas aussi froid que son rôle de méchant de service et son look travaillé ne le laisse imaginer. Dans son désir de sauver Darryl, la femme qu'il aime, Rutger n'est pas si différend de Deckard avec Rachel.
Le film détonne par son rythme autant que par son esthétique. Au niveau de l'image, au delà des décors urbains étouffants, il fait tout le temps nuit, il pleut régulièrement et parfois le brouillard de pollution empêche de distinctement voir l'intégralité de l'action. Ce qui avait gêné Luc Besson en son temps, comme une preuve que la subtilité du film lui était inaccessible, est un choix esthétique assumé et travaillé de la part de Ridley Scott. Il plonge le spectateur dans un univers CyberPunk, pour la première fois visuellement transcris au cinéma. Philip K. Dick, lorsqu'il visita les plateaux de tournage, ne put s’empêcher d'être admiratif au pied des décors, déclarant même que le réalisateur avait donné vie à ce qu'il avait imaginé dans son roman "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques?".
II. Blade Runner 2049
Dès lors, on pouvait tout craindre de cette improbable suite, dans laquelle seule la présence d'Harrisson Ford reprenant son rôle de Deckard, semblait apporter un peu de crédit. Denis Villeuneuve a pourtant démontré, dans ses précedents films, qu'il était un solide auteur, capable de proposer une vision personnelle et esthétique dans ses propos. Force est de constater qu'il parvient de faire de Blade Runner 2049 un opus qui, s'il est respectueusement lié à son ainé, se démarque par une richesse visuelle autant que scénaristique. La scène d'ouverture impose d'emblée ce que sera son propos : K-Ryan Gosling, un jeune Blade Runner, vient trouver un ancien répliquant qui vit paisiblement isolé dans une ferme. Le décor prends le contrepied de celui de Ridley Scott: il fait grand jour, et la terre est déserte. Malgré une longueur de presque 2H45, le film se permet une révélation au bout de ces cinq premières minutes. K, qui parvient à terrasser physiquement Sapper, un répliquant colosse qui vit désormais rangé, joué par le très costaud Dave Bautista, ne peut donc être que lui-même un répliquant. C'est la grande idée du film, de donner ainsi à un répliquant le premier rôle, puis lui permettre de se lancer à la recherche de ses origines. Ryan Gosling, avec qui je n'ai pas d'affinités particulières, se révèle le choix parfait pour le rôle. En effet, il fait partie de cette école de jeu d'acteurs que j'apprécie, à l'instar de Patrick Mc Goohan : le non-jeu. Rappelons que les caractéristiques de cette façon d’interpréter un personnage se résume dans le fait de ne laisser que très peu de sentiments transparaitre. Ryan Gosling m'avait impressionné par cet aspect de son jeu, qualifié de monolithyque, dans le très réussi Drive de Nicolas Winding Refn. Ici, en jouant un androïde, il laisse exprimer cette non-expressivité. Il réussit même à être touchant et émouvant, en sortant quelquefois de ce style de jeu, lorsqu'il s'énerve où qu'il prend conscience de ses origines.
Disons le d'emblée, Blade Runner 2049 est un grand film de science fiction, mais qu'il ne faut pas aller voir pour en attendre de multiples scènes d'actions. Il ne répond en rien au cahier des charges de ce que l'on appelle aujourd'hui un blocs buster. Le rythme du film est très lent, contemplatif, et malgré cela, sa grande force est que l'on ne voit pas passer les presques 2h45 qu'il dure. Et dire que le réalisateur avait prévu une version de 4 heures. La mise en scène de Villeneuve est calme et posée, dépourvue de mouvements de caméra improbables. Le réalisateur prends le temps de nous immerger dans son histoire, et ses décors, tout autant que ses comédiens, sont à chaque instant crédibles. La photo, qui reprends par instant celle du Blade Runner original, s'ouvre, nous l'avons dit, à la lumière en proposant des scènes de jour laissant entrevoir des paysages de désolation. Mention spéciale à Los Angeles, déserté et couverte de poussière.
Le film reprends et prolonge la grande thématique de ces êtres artificiels humanoïdes, crées pour servir l'Homme et dotés d'une Intelligence Artificielle qui prends soudain conscience d'elle même, amorcé dans le film original. Elle fait l'objet d'une actualisation très intelligente et m'a évoquél le film 'Her" de Spike Jones, qui racontait de manière réaliste et pudique l'histoire d'un Joachim Phoenix toujours plus extraordinaire, qui tombait amoureux d'un programme informatique. Ici, Villeneuve va plus loin en donnant une apparence holographique à ce programme et parvient à rendre crédible une histoire d'amour entre un répliquant et un hologramme. C'est à mon avis la grande idée-force du film, qui prolonge la thématique de Philip K. Dick. L'idée est exploitée à son maximum, notamment lors d'une scène d'amour à trois, où Joi, une sublime hologramme campé par la très belle Ana de Armas, se sert d'une personne physique, la prostitué Mariette, interprété par la jolie Mackenzie Davis, pour s'unir charnellement à K. Cette scène d'amour vient selon moi s'inscrire dans l'histoire du cinéma auprès de celle de "Her" entre Joackin Phoenix et Scarlett Johansson (la voix en version originale du programme informatique) dont je parlais plus haut. Villeuneuve en explique les enjeux de manière admirable : « Dans cette séquence, vous avez plusieurs choses qui se passent, beaucoup d’enjeux. Il y a un homme qui est touché par une femme pour la première fois, il y a cet hologramme qui ressent enfin ce que c’est que d’être réel, d’avoir un corps solide. Et puis, vous avez une prostitué qui est embrassée par un homme amoureux, elle ressent l’amour qu’il y a entre eux, et elle en fait partie. ». Plus tard, il ajoute, d'un point de vue plus technique : « La façon dont les yeux bougent, les mouvements des mains… Le moindre geste devait être chargé de sensualité et j’adore l’idée que l’on sente la présence de ces deux femmes en même temps. Elles s’emmêlent et se démêlent et c’est comme si cela formait une troisième femme. En décalant légèrement leurs mouvements, je voulais que les spectateurs ressentent les limites de la technologie, ses imperfections. »
Plus tard, la mise en scène de sa mort, résumé à l'écrasement d'un petit appareil qui résume son existence, est autant poignante qu'innatendue. Au final, l'histoire de K avec Joi est aussi fragile et aussi improbable que celle de Deckard et de Rachel en leur temps.
Cette histoire d'amour est riche de sens, puisqu'en questionnant la notion d'existence, elle permet également de parler de solitude. Ainsi, peu après avoir perdu Joi, K se fige devant une publicité géante mettant en valeur l'image de Joi, venant rappeler sa nature artificielle. K et Joi existent t-ils parce qu'il ont un nom, un passé, une apparence ou bien par le fait d'avoir un but à atteindre.
Le film prolonge les réflexions esquissées en 1982 et répond à son ainé sur de multiples points : Si Deckard entamait une démarche visant à percevoir la nature de l'existence des Réplicants, ici le héros est lui-même une répliquant à la recherche de ses origines. Le grand méchant est désormais une femme répliquant, Luv, interprété avec force par Sylvia Hoeks, dont le caractérisation est très réussie. Le héros a droit à sa mort poétiquement mise en scène, avec la reprise, et ce sera la seule fois, de la musique de Vangelis. Enfin, le film permet à un répliquant d'avoir l'llusion, durant le temps que dure sa quête, d'avoir été un humain, né de l'union de Deckard et de Rachel. Que se passerait-il si les androïdes pouvaient se reproduire ? L'exploitation de la recherche du chainon manquant entre deux espèces est doublée ici d'une allégorie qu'on pourrait qualifier de christique : le film conte la recherche d'une personne qui serait né d'un miracle, celui de l'union entre mécanique et organique. Le film prolonge aussi l'histoire de Deckard et de Rachel, et l'une des scènes les plus mémorables du film sont ses retrouvailles avec Rachel, rajeuni de 35 ans pour l'occasion. Depuis "Ant-Man" avec un bluffant Michael Douglas redevenu trentenaire et "Rogue One", avec Peter Cushing ressucité et Carrie Fisher également rajeunie, on sait que la technologie pour rajeunir les acteurs est plus qu'au point. Revoir Sean Young comme en 1982 est tout aussi bluffant, et on partage alors le trouble d'Harrisson Ford. Il faut remarquer que cette seule scène est une sorte de mise en abime du propos du film, qui est : est-ce qu'on peut recréer un être en tout point semblable aux etres humains ? Hollywood nous donne une réponse plus que convaincante, pusique Villeneuve se permet même de jouer avec les hologrammes d'Elvis Presley et de Marilyn Monroe dans la scène du casino.
III. Vangelis
Comme je l'ai dit plus haut, on ne peut pas parler d'un film pour lequel Vangelis a composé la bande originale sans évoquer l'importance extraordinaire que représente son apport. Il y a là comme une justification de ce que mes profs de l'Esav me disaient sur l'importance accrue de la musique dans un film, dont le pouvoir sur l'image relève du sensoriel : le choix musical, approprié ou non, peut sublimer autant qu'affaiblir la force du propos, il peut aussi en détourner l'attention, et même transformer radicalement le rendu émotionnel original. Durant ces années d'étude, la musique était interdite dans nos productions. Et c'est d'autant plus vrai ici que le Blade Runner de Ridley Scott baigne littéralement dans un univers sonore bien particulier qui lui est indissociable. Tellement indissociable que d'ailleurs l'absence du Maître musicien constitue le principal défaut du film de Villeneuve. La partition du film est en effet l’œuvre de Hans Zimmer, qui nous a gratifié de thèmes inoubliables : Pirates des Caraïbes, Gladiator ou bien encore DaVinci Code. Son principal tort, à mon avis, est qu'il a tenté tout au long de copier l’œuvre de Vangelis, au point de reprendre parfois modestement quelques notes de sa mélodie de manière bien incertaine, si bien qu'il parait pour la première fois peut-être sembler à la traine de l’œuvre originale. Il utilise une grande plage dynamique, et lors de 3 ou 4 moments dans le film, il use d'effets assourdissants, à tel point qu'en ressortant de la salle, nous avons été interpellé par un des responsables qui désirait savoir si le son était correctement réglé. Certains spectateurs avant nous ont été très surpris de ces écarts sonores. Il faut s'y preparer, mais ces effets sont assurément voulus, et peut-être contribuent-ils à mieux apprécier les moments de silence qui ponctuent également le film à plusieurs reprises, dont le poids est très important par instant. D'ailleurs, à la toute fin du film, le réalisateur a recours au morceau original du maître, afin de mieux mettre en correspondance la mort de K. avec celle de Rutger. Les deux scènes dialoguent ensemble, la neige qui disparait dans la main de Ryan Gosling remplace la pluie qui disparait dans les larmes de Rutger Hauer. C'est non seulement un beau rappel à l'oeuvre de Vangelis, mais surtout un très beau moment poétique et très émouvant qui rend un hommage respectueux au premier film.
Si le film de 1982 bénéficie d'une aura bien particulière, notamment, comme je l'ai dit plus haut, à cause de fins multiples, force est de constater que la B.O. a aussi une histoire bien a elle. Elle se décompose dans la durée en quatre périodes distinctes. Vangelis est unique et hors normes, ce qui signifie qu'il n'a pas à se soumettre au système. lorsqu'il n'en a pas envie, où qu'il se lasse, il se permet des choses que la plupart s'interdisent, puisque ça contrevient aux règles commerciales. Alors qu'il est de coutume d'assortir la sortie d'un film de sa B.O, le Maestro déclara à l'époque que cela ne l'intéressait pas spécialement. Pour palier ce refus, contenter les fans et s'assurer de la continuité du système, il fut donc choisi de sortir tout de même une B.O. dans les bacs sans son auteur. Ce qui explique que durant plusieurs années, l'amateur de musiques de film du se contenter d'un album "musque originale du film Blade Runner, interprété par le New American Orchestra. Cette édition est désormais connue sous l'appellation : Initial Release. La raison en est que le deuxième épisode intervint 7 ans après la sortie du film, en 1989, lorsque Vangelis sortit un de ses premiers albums de compilations "Thèmes".Pour que celui-ci fut différent et remarquable, il lui adjoignit différent titres originaux, qui ne figuraient sur aucun autre album. L'énorme surprise fut donc de retrouver deux titres de la B.O.: le thème principal ainsi que le "Love Theme". Un troisième acte intervint en 1994, lorsque poussé par une envie qui n'appartient qu'à lui, le Maître décida tout de même de sortir sa version de la bande originale de film. Et ce fut un régal, qui eut comme conséquence amusant de rendre collecter l'album orchestral de la toute première version. Il faut noter que les titres des morceaux diffèrent dans les deux versions. Cet album est désormais connu sous l'appellation "Official Release". " Enfin, un acte final est intervenu en 2007, à l'occasion du 25ème anniversaire de la sortie du film avec la parution d'un triple CD: le premier correspondant à la version de 1994, le deuxième comportant des morceaux inédits tirés du film et interprétés par Vangelis et le dernier, plus curieux, comportant des créations plus récentes inspiré par le film mais composés par d'autres artistes.
Conclusion
Le film est clairement destiné aux amateurs du film original. Il s'agit presque d'un film d'auteur, dont la bande-annonce réalisée, j'aime à le répéter, par un autre réalisateur, n'a rien à voir avec la nature du film de Denis Villeneuve. Son film est, comme celui de Ridley Scott, un polar de science-fiction, noir, pessimiste, parsemé de personnages mélancoliques et seuls. Le film est contemplatif, et nous fait ressortir de la salle avec pleins de questionnements. En cela, le film déstabilise, et n'est pas loin d'être autant un chef d’œuvre comme son illustre prédécesseur. Pour l'apprécier, il faudra donc oublier un instant ce que les block Busters actuels sont devenus, une succession effrénée de scènes d'actions à grands renforts d'effets, pour se plonger avec délectation dans une autre forme de cinéma à grand spectacle, caractérisé par une esthétique très travaillé, quasi-hypnotique et très impressionnante, et dont le scénario, propre à l'analyse, vous fera ressortir de la salle avec une irrépressible envie d'en discuter avec tous vos amis.
Laisser un commentaire